Cette dénomination de « Garde Noire » paraît mystérieuse pour qui ne connaît pas le Bal des Quat’ Z’Arts et ses rouages.
Mais que peut-cacher le nom de cette « tribu » qui semble être une troupe à formation pseudo-militaire ?
Il s’agit en réalité de jeunes hommes athlétiques et dévoués, chargés lors du Bal, d’assister le Comité d’organisation au contrôle à l’entrée, d’assurer la charge de la police intérieure et d’assurer le bon fonctionnement des divers concours proposés pendant le Bal.
Ceux-ci sont, selon les années, entièrement teints au fard noir ou enduits d’un mélange de charbon et d’huile de lin ou encore passés au bouchon noirci.
Ils sont habillés simplement d’un pagne, coiffés ou d’un casque, ou d’un turban, ou d’un bonnet et sont armés de longs bâtons faisant office de lances.
Concernant le nombre d’individus composant la Garde Noire, si le premier statut écrit du Bal (1929) précise que celle-ci est constituée par « une trentaine de Camarades de l’École des Beaux-Arts » ce nombre, d’après les témoignages écrits et oraux recueillis et les photos observées de groupes, varie selon les années et se rapproche le plus souvent de quarante à quarante-cinq personnes.
La Garde Noire est composée majoritairement de nouvôs (1), présentés par les Délégués, deux mois environ avant le Bal, à raison de deux au minimum par atelier. Elle est commandée par un chef, le « Capitaine de la Garde » assisté dans sa tâche par quatre lieutenants dirigeant chacun un groupe d’une dizaine de Gardes Noirs.
Les Gardes Noirs doivent être agréés par le Comité qui choisit également le Capitaine.
A cet instant, le Comité d’organisation fait part aux Gardes Noirs recrutés de ce qu’est l’esprit général de la mission qui leur est confiée.
Pour compléter ce feuillet, il est précisé que contrairement à leurs camarades d’ateliers, les Gardes Noirs ne payent pas l’entrée du Bal (2) et que par ailleurs « dans le courant du mois suivant le Bal, les Gardes Noirs sont invités par le Comité à un dîner à titre de remerciement de leurs méritants services » (extrait du premier statut écrit du Bal en 1929).
Précisons également : après s’être rassemblés dans la Cour de l’École des Beaux-Arts vers 19H, les Gardes Noirs font leur montée dans les rues de Paris vers la salle du Bal et arrivent à celle-ci vers 20H30, une heure avant l’arrivée du premier atelier attendu à 21H30.
Avant de revenir plus en détails sur la mission de la Garde Noire lors du déroulement du Bal, intéressons-nous auparavant à cibler l’origine de celle-ci en examinant les premiers écrits trouvés en la matière :
- Article extrait du journal Comoedia du 16 juin 1912 rédigé par André WARNOD (3), dans lequel ce dernier fait un compte-rendu du Bal du 14 juin 1912 (Thème : « La Perse / La 1003ème Nuit de Schéhérazade ») : « …Mais voilà que retentissent les longues sonneries de trompes de cuivre des guerriers coiffés de casques damasquinés, couverts de noires armures et de souples cottes de mailles s’élancent lances en avant, et du bois de ces lances, font reculer la foule tumultueuse ».
- Article extrait du journal Comoedia du 10 juin 1922 rédigé par André WARNOD, dans lequel ce dernier fait un compte-rendu du Bal du 8 juin 1922 (Thème : « L’Inde Antique ») : « La Garde Noire était magnifique. Armée de la longue lance, c’est elle qui assura le service d’ordre pendant le défilé offrant la splendeur de chars surmontés des divinités… »
Article extrait du Bulletin de la Grande Masse de juillet 1929 rédigé par Raymond MÜLLER (4), dans lequel ce dernier fait un compte-rendu du Bal du 14 juin 1929 (Thème : « La Crète / Dans Cnossos en Fête les Crétois apportent leurs présents au Minos ») :
« …Au contrôle, le Comité fut assisté de la Garde Noire. Très bonne choses, car les “cipaux” (comprendre les gardes municipaux) qui avaient toujours eu cette charge les années précédentes, n’étaient réellement pas désignés pour cela. La Garde Noire, par les services qu’elle rend de plus en plus à l’organisation du bal, mérite donc les éloges de tous les camarades. C’est en effet de la part de ceux qui la composent un sacrifice qu’il faut reconnaître et récompenser. Aussi, ce serait une ingratitude de ne pas citer leur Chef Stankévitch (lire Stankiewicz(5)), dont le dévouement depuis plusieurs années fait que la Garde Noire est une des fonctions indispensables au bal; ne pas oublier non plus que sa création a été l’idée de notre camarade Valbin (lire Walbin(6)), ancien Président du Comité ».
L’analyse de ces trois témoignages nous laisse penser que, si la première apparition révélée de la Garde Noire date de 1912, celle-ci apparaît avoir été institutionnalisée entre 1920 et 1925 grâce à André WALBIN.
Pour ce qui concerne la mission précise de la Garde Noire pendant le Bal le plus approprié est de vous reproduire les consignes distribuées à chaque Garde Noire une ou deux semaines avant l’évènement.
Continuons avec des témoignages de Bougres sur le sujet qui nous intéresse :
Récit de Gérard MOUSSEAU (7) dit ”Moumousse” du 5 mai 2017 au sujet du Bal de 1955 (Thème : « Les Molosses ») paru dans le Bulletin de l’Association Léon Malaquais «L’Amour du Bruit » n°18 / juin 2017 : « ll était une fois, en juin 1955, un “nouvô” de I’École des Beaux-Arts, Gérard Mousseau, élève de seconde classe à I’atelier Arsène Henry, rue de Seine, qui, ayant enfin réussi le concours d’entrée à la section Architecture, décida tout seul de s’engager dans la ”Garde Noire” pour entrer au bal des 4’Z’Arts 1955. A I’issue d’un examen de contrôle où la condition physique était I’unique critère de sélection, il fut intégré aussitôt dans cette formation pseudo militaro-policière, la ”Garde Noire”.Tout nu et ensuite enduit entièrement d’un mélange de noir de charbon et d’huile de lin (ou de vidange, je ne sais plus), je fus “habillé” d’un pagne rouge ainsi que d’une sorte de bonnet phrygien de même couleur ; comme j’avais oublié mes grosses lunettes de myope pour m’enduire de mixture noire autour des yeux,cette négligence eut pour conséquence de donner à mon regard, qui jusque là semblait plutôt doux et inoffensif, un air quasiment effrayant…Le départ de la Garde eut lieu vers 19h00 devant la bibliothèque de I’Ecole, puis la ”remontée” s’achemina vers le lieu du bal, porte de Versailles ».
« Une telle cohorte d’une soixantaine d’individus tout nus et tout noirs ne passa pas inaperçue dans les rues de Paris où la circulation fut quelque peu perturbée mais néanmoins notre tenue vestimentaire plutôt exotique nous permit de faire quelques haltes dans certains lieux publics tels brasseries, bistrots, voire même pâtisseries ; il nous arriva même d’etre accueillis dans des soirées privées. Ce fut le cas en effet rue du Faubourg St Honoré, où, invités à une réception mondaine au premier étage d’un immeuble bourgeois, certaines personnes du beau sexe comme on dit, plus ou moins encanaillées, nous ont suivis par la suite jusqu’au bal, certaines même dit-on, y auraient passé la nuit, au grand désarroi de leurs maris ou fiancés qui, eux, n’avaient pas le droit d’entrer ».
« Le Bal fut ce qu’il avait toulours été, indescriptible, somptueux, surréaliste. La Garde Noire avait pour mission d’y faire régner un ordre illusoire, tant les événements de toute nature se succédaient à un rythme effréné (concours de casques, de costumes, de couples, de décoration de loges…) le tout bercé par la musique lancinante et monotone de la fanfare des 4’Z’Arts… enfin, ivres de fatigue, de ”musique“, de danse et, il faut bien le dire, bien souvent d’alcool, les participants mâles et femelles à cette fête monstrueuse, durent se résoudre à quitter les lieux du bal vers 6h00 du matin au petit jour qui, bien que ce fut l’été, était un peu frisquet… Ce fut donc une interminable cohorte de pauvres hères en guenilles qui se mit en marche sur le trottoir de droite de la rue deVaugirard en direction de I’Ecole des Beaux-Arts à St Germain des Près… C’est, à ce moment que Gérard Mousseau, le Garde Noir déjà cité plus haut, entra en scène malgré lui si on peut dire… c’est ainsi qu’au bout d’une centaine de mètres, je ne sais plus, et en vue du carrefour Falguière, I’idée vint à un malheureux crémier d’ouvrir sa boutique, à l’étalage de laquelle des bouteilles de lait bien frais attirèrent I’attention de certains dont I’un d’eux, saisissant I’une d’elles, s’écria d’une voix mal assurée : “c’est le petit déjeuner, les gars” ! la bouteille fut rapidement transmise de mains en mains et de bouche en bouche. Or, Gérard Mousseau qui, jusque là, s’était montré un garde noir discipliné et irréprochable, se retrouva sans I’avoir demandé, en possession d’une bouteille de lait à demi entamée. Au moment, de mettre le goulot à la bouche, le malheureux entendit derrière lui des bruits suspects lui indiquant qu’un car de flics qui les avait sournoisement suivis venait de piler brusquement et que des cognes, pélerinement harnachés et bâtons blancs brandis, se ruaient vers eux et sur lui en particulier. Ce fut bref car mes qualités de sprinter pédestre se réveillèrent tout d’un coup : je courais en effet le 100 mètres en 11 secondes environ au P.U.C. (Paris Université Club) et je n’eus aucun mal à échapper à mes poursuivants qui remontèrent, un peu décus, dans le car de police. Cependant, au bout de 200 m de courses, sous les acclamations de mes camarades, je m’aperçus que devant moi, à 150 m environ, un barrage de flics m’attendait sur le carrefour Falguière. Je mis fin à mon sprint et entrepris une nouvelle course en sens inverse devant les policiers médusés, les bras ouverts pour “m’accueillir”. Hélas, ceux du car de police precédent qui m’avaient raté, s’étaient déployés pour me barrer la route, mais grâce à quelques crochets que m’avait appris la pratique du rugby à Périgueux j’ai réussi à les éviter en échappant aux pèlerines et bâtons blancs… Malheureusement pour moi, un automobiliste compatissant pilotant une vieille torpédo Citroën qui se trouvait là, je ne sais pourquoi, me fit, prestement monter dans son véhicule afin de me sauver de la horde policière à mes trousses… Ce fut un voyage très bref car, quelques centaines de mètres plus loin, des flics à moto eurent tôt fait de nous rejoindre, de nous arrêter et de nous extirper manu militari pour me jeter sans ménagement dans un car “panier à salade”. Je ne sais ce qu’est devenu mon pseudo sauveur à la torpédo, mais j’ai cru entendre un bruit de bastonnade qui ne laissa guère de doutes sur son sort. Mon incarcération fut immédiate. C’était, je crois, le poste de Police du l5è arrondissement. Jeté sans ménagement dans une espèce de cage grillagée, je me trouvai en compagnie de deux dames et d’un clochard tous trois très étonnés de I’arrivée d’un nègre tout nu venu, on ne sait comment, de la brousse africaine. La matinée fut interminable, rythmée par les allées et venues des flics qui ricanaient bêtement en passant devant moi. Enfin, vers I lh00 du matin, I’un d’eux est venu me sortir de ma cage pour me conduire au premier étage, au bureau du commissaire, tout en ayant soin de me prévenir que j’allais passer un très mauvais quart d’heure! Pourtant, il n’en fut rien car poussé brutalement dans le bureau du ”boss”, mon spectacle insolite déclencha soudain une hilarité générale chez le commissaire et ses inspecteurs qui l’entouraient ! Bon, dit le grand chef sur un ton Paternel, c’est Pas tout ça, mais avant de vous libérer; le crémier n’ayant pas voulu porter plainte pour la bouteille de lait, vous allez nous raconter enfin ce qui se passe dans ce fameux Bal des 4’Z’Arts auquel nous n’avons jamais été invités… Me doutant très bien que ce qui les intéressait, ce serait le récit de la description de scènes plus ou moins grivoises,voire érotico-pornographiques, je me suis contenté de leur décrire sommairement les événements artistrques et, souvent surréalistes qui, il faut bien le dire, constituaient I’originalité du bal des 4’Z’Arts… J’ai cru lire sur les visages de ces messieurs une certaine déception, mais très vite, le commissaire s’écria : C’est pas tout ça, mais on ne peut pas vous laisser partir dans cet état ! Auriez vous en mémoire le numéro de téléphone d’un parent ou ami, I’un d’eux pouvant venir vous chercher et vous apporter de quoi vous habiller ? Heureusement, j’avais un bon copain d’atelier, Robert Gaston (8) dont le père était un brillant et réputé médecin avenue Victor Hugo dans le XVIè. Le brave commissaire, soudain transformé en homme du monde, eut tôt fait de téléphoner à Madame Gaston, épouse du médecin : ”Chère Mâdââme, nous avons ici un camarade de votre fils etc.” Et c’est ainsi que mon copain Robert Gaston est venu me récupérer en scooter avec des vêtements civils et me ramena à I’Ecole pour m’habiller.ll me conduisit aux bains-douches de la rue du Four où j’entrepris une toilette difficile qui dura tout I’après-midi. Épilogue : Deux mois plus tard, en vacances sur la plage, les pores de ma peau etaient encore tout noirs, vestiges de cette folle nuit des 4’Z’Arts 1955 ».
Récit de Philippe MOLLE (9) du 16 décembre 2018 :
« En 1956, le capitaine de la Garde noire était Paul Brun, de chez Dengler et j’étais un de ses 4 lieutenants. Le bal, “Mise à sac de Rome par les Gaulois“, avait lieu Porte de Versailles, avec comme toujours de chaque grand côté de la piste les loges des ateliers plus celle de l’Ecole Spéciale, sur un petit côté l’estrade de la fanfare Abadie et en face celle du Comité, avec dessous la traditionnelle “paille“, réduit obscur garni de paille où les gardes noirs jetaient les corps de ceux qui ne tenaient plus debout. Alors que j’étais en train de prendre un pot à l’étage de la loge de l’atelier Lemaresquier dont j’étais élève, une horde de membres d’un autre atelier entre en force et une énorme bagarre se déclenche. Pris entre deux feux, j’essaye tant bien que mal de rétablir l’ordre, quand la célèbre Lulu (modèle en peinture), qui se tenait sur l’échelle menant au 1er étage, tombe à cheval sur les barreaux, en brise deux et le troisième pénètre cassé dans son vagin. On la fait évacuer immédiatement à l’hôpital et le calme revient. Dans les semaines et même les mois ayant suivi le 4 Z’Arts, quand Lulu croisait dans la rue un élève qu’elle connaissait, elle retroussait sa robe pour lui montrer sa cicatrice dont elle était aussi fière qu’un soldat rentrant du front. Ensuite pendant plus de 3 ans j’étais en Algérie puis 8 mois en voyage autour du monde. En 1961, le thème du bal était “La Nuit de Walpurgis“, le bal avait lieu dans l’ancienne patinoire Lancry, j’étais membre du Comité dont le président était Yves Merlin (atelier Dengler) et le capitaine de la Garde Noire était Jean-Bernard Mercier (de chez Lemaresquier), photo ci-jointe prise quai Malaquais devant l’entrée des ateliers Lemar. (lire Noël Lemaresquier), Arretche, Vivien et Pingusson, on y voit Mercier et moi avec le casque en chauvesouris, juste avant la “remontée“dans Paris. »
En 1962, le thème était “Les carnages de Tamerlan“, le bal avait lieu porte de Versailles, j’étais président du Comité et le Capitaine de la Garde noire était Jeff Mariette, de chez Madelain, certainement le meilleur trombone de l’École et ancien sous-off parachutiste. C’était le bon temps ! ».
Si la dernière édition du Bal des Quat’ Z’Arts eut lieu en 1966, il demeure que cette tradition d’instaurer une Garde Noire a perduré dans d’autres évènements festifs organisés par les étudiants architectes et les étudiants de l’École des Beaux-Arts jusqu’à la fin des années 1990, mais ça, …c’est une autre histoire !
Notes de base de page
- Définition : Un « Nouvô » (comprendre « Nouveau ») peut être, soit un admissioniste, soit un élève, soit un ancien élève (qu’il soit diplômé ou non) de l’École des Beaux-Arts qui, par définition, n’est pas « Ancien » !
Pour accéder au rang d’ « Ancien », il faut être élu par les autres anciens, aux conditions d’avoir été reçu au concours d’admission et cela avec au minimum trois années de présence à l’atelier, tout en sachant, donc, qu’il y a des élèves qui terminèrent leur École sans avoir été jamais élus anciens.
Les nouvôs sont dirigés dans chaque atelier par un « chef-cochon » ou « chef-porc » qui lui-même est un nouvô nommé par les anciens. Le chef-cochon organise leur travail et le service « dû » aux anciens le tout accompagné de brimades usuelles et diverses mais également de sanctions pour les cas « d’indisciplines », sanctions dont les plus graves étaient d’être tondu ou, pour certains ateliers qui le pratiquaient, de passer le nouvô au supplice de la broche (pour faire court pour définir cette débilité absolue : « sorte de barbecue humain »).
Dans chaque atelier, il était affiché la devise suivante à l’adresse des nouvôs : « Un nouvô ne parle qu’à son tour, et son tour ne vient jamais ». - Voir l’article sur le site internet de l’association 4’Z’Arts concernant la préparation et l’organisation du Bal.
- André WARNOD, Écrivain, critique d’art et dessinateur (lien vers biographie).
- Raymond MÜLLER, Architecte D.P.L.G. (lien vers biographie).
- André de STANKIEWICZ (1899 – ?). Élève dans l’atelier libre d’Architecture HÉRAUD, admission en 1922, diplômé en 1932. Chef de la Garde Noire en 1929.
- Jean WALBIN (1891 – ?). Élève admissioniste en 1911 dans l’atelier libre d’Architecture DUQUESNE puis élève dans l’atelier libre d’Architecture REDON puis TOURNAIRE, admission en 1917. Président du Bal des Quat’Z’Arts de 1925.
- Gérard MOUSSEAU, surnommé « Moumousse », né en 1933. Élève en Architecture à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier libre Xavier ARSÈNE-HENRY, admission en 1956. Trompettiste de la Fanfare des Beaux-Arts « Léon Malaquais ».
- Robert GASTON, né en 1932. Élève admissioniste en 1951. Élève en Architecture à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts de Paris dans l’atelier libre Xavier ARSÈNE-HENRY, admission en 1961.
- Philippe MOLLE, Architecte D.P.L.G. (lien vers biographie).
- Pierre-Xavier GREZAUD surnommé « Aldo », Architecte D.P.L.G. (lien vers biographie).